Le 15 brumaire an IX (6 novembre 1800), le Conseil municipal décida la destruction du four communal, près de l’église, qui nécessitait de « coûteuses réparations » et « n’était point à portée de tous les habitants, étant à l’extrémité du village ». Un nouveau est construit (coût 254 fr), « dans la cave de la maison commune, au milieu du village », à l’emplacement actuel. Bien communal, le four est adjugé chaque année (moyennant 200 fr en 1809) à un « fournier » qui « s’engage à faire cuire le pain à tous les habitants… et percevra un pain sur 40 ». Les familles préparaient le pain et fournissaient le bois, transporté par le fournier. Chaque jour, le fournier cuisait le pain (pour plusieurs semaines) de 2 ou 3 familles. Selon la place disponible, il cuisait gratuitement les plats apportés par les habitants, « sauf pour les jours des 7 et 8 septembre », Fête patronale, où une redevance par plat était demandée. Aujourd’hui, le four communal fonctionne chaque week-end, grâce au dévouement du sympathique boulanger du village.
Une architecture minérale
Les maisons forment une ligne continue d’habitations appuyées à la montagne. Elles superposent sur quatre ou cinq niveaux pièces d’habitation et locaux liés à l’exploitation agricole : écurie (pour l’âne ou le mulet), porcherie, salle commune, chambres, grenier de...